La Filière Bleu Blanc Coeur chez 110 Bourgogne
Une démarche d'agriculture à vocation santé. Un engagement pour le bon et le mieux manger !
Depuis 2014, 110 Bourgogne participe activement au développement de la filière Bleu Blanc Cœur à travers la production de lin oléagineux pour l’alimentation animale.
Source de diversification et d’allongement de la rotation, la culture du lin participe au respect de la biodiversité sur le territoire de la coopérative. Le prix de vente de la graine de lin est co-construit entre la coopérative et les différents acteurs de la filière avant même le semis. Cette démarche assure donc une rémunération plus juste des agriculteurs dans un domaine d'activité où les prix fluctuent habituellement selon les cours du marché mondial.
Bleu Blanc Cœur est né entre 1993 et 2000. Un éleveur laitier et un ingénieur agronomique font le constat qu’au printemps, lorsque l’herbe est belle et les vaches en pâture, les vaches sont plus en forme, le beurre plus tendre et tartinable… Forts de ce constat, Pierre Weill, agronome et Jean-Pierre Pasquet, éleveur laitier, réalisent plus de 170 études scientifiques tant du côté des animaux que des Hommes. Il ressort de ces études que la teneur naturelle de l’herbe en Oméga 3 est à la base de la qualité du produit et du bien-être animal.
Améliorer la teneur nutritionnelle en Oméga 3 dans l’alimentation animale et par réciprocité dans l’alimentation humaine est donc l’un des principaux engagements du cahier des charges Bleu Blanc Cœur.
Celui-ci voit ainsi le jour sur le principe d’une agriculture engagée, durable et sociale, soucieuse de bien nourrir ses concitoyens.
Bleu Blanc Coeur, c'est 5 000 producteurs et éleveurs engagés, 450 transformateurs-distributeurs(...) partenaires, 170 études scientifiques, 1 900 produits finis et des millions de consommateurs Bleu blanc Coeur. Tous réunis derrière 5 engagements :
Les adhérents engagés dans la démarche Bleu Blanc Cœur répondent à des obligations de moyen. Celles-ci sont contrôlées par des audits externes et des déclarations de matières permettant d’assurer une traçabilité tout au long de la chaine alimentaire.
Ainsi pour l’alimentation du bétail et des animaux d’élevage, le cahier des charges Bleu Blanc Cœur a opté pour une introduction naturelle en Oméga 3. La graine de lin cuite, la luzerne ou encore l’herbe, sont les plantes les plus riches en Oméga 3. L’introduction du soja est également limitée dans l'alimentation animale. Le soja, dont les graines sont importées, est source de déforestation ce qui va à l’encontre d’une agriculture durable. Au même titre, l’huile de palme est interdite pour les productions de la filière Bleu Blanc Cœur. Toutes ces exigences sont bien évidemment pensées pour le respect de l’environnement et le bien-être animal.
Ces dernières années, plusieurs études ont démontré les effets positifs des Oméga 3 sur la santé des animaux (fertilité, immunité, frais de vétérinaire diminués, vigueur des animaux…). Lorsque les animaux destinés à notre alimentation vivent plus sainement, cela se répercute sur l’Homme.
D’autant plus que les Oméga 3 ne sont pas produits naturellement par le corps humain et qu’ils sont primordiaux pour contrecarrer l’action des Oméga 6.
Ils doivent donc être apportés par des sources externes telles que l’alimentation ou les compléments alimentaires.
La co-construction du prix entre tous les acteurs de la filière permet une meilleure rémunération des agriculteurs en lui assurant un revenu fixe et non soumis à la volatilité des cours. Ce qui participe à la pérénisation des exploitations agricoles françaises.
Lin, luzerne ou encore féverole, sont des cultures primordiales au développement de la biodiversité. Abeilles et polinisateurs y puisent les nutriments nécessaires à leur alimentation.
En nourrissant le bétail (bovins, porcs, volailles ...) avec des sources végétales variées et naturellement riches en Oméga 3, on constate une diminution de la production de méthane (études menées par l’INRA). Ce qui participe à la lutte contre le réchauffement climatique.
En 2013, Bleu Blanc Cœur a participé, à travers une alimentation bovine moins riche en soja, à la suppression de 10 300 hectares de soja, soit autant de forêt amazonienne non défrichée. Et par conséquence une baisse des transports transatlantiques.
Générer un accroissement de la valeur ajoutée de notre région, au profit des adhérents de la coopérative et de ses salariés, tout en anticipant les attentes sociétales, telle est la vocation de 110 Bourgogne.